Ma médiathèque à moi

Auteurs : Ed et K'yat

Nombre de volumes parus en France : 4 (en cours)

Date de sortie du volume : 05/12/2011

Synopsis : Après une finale mouvementée, Ed a décidé de rejoindre la fameuse équipe secrète de No’Z... Découvrez le tome 3 d'Head-Trick, un tome riche en découvertes et en rebondissements avec en fin de tome quelques bonus inédits, dont 2 illustrations spécial Noël, 9 nouveaux SD dans la galerie en couleurs, un nouveau volet des Mini'Z Aventures de Bobo'Z, les classiques mots de l'auteur... Sans oublier sur la jaquette, le 3ème morceau de la frise spécialement réalisée pour la version papier d'Head-Trick et également le 3ème morceau du grand poster géant à assembler avec les dos des jaquettes des différents tomes :)

Critique : Sorti en même temps que le second volume, ce tome 3 de Head Trick nous offre une palette de nouveaux personnages hallucinants !! Tout en ajoutant un peu plus de mystère sur le passé de notre étrange entraineur et cette fameuse équipe des Rednoses…

Ce nouveau tome est donc l’occasion pour les scénaristes E.D. de faire apparaitre une bonne dizaine de nouveaux protagonistes. Le pari, osé, de réussir ces multiples présentations sans plomber le récit et conserver un rythme de lecture fluide est remporté haut la main, tant ce volume se lit d’une traite et laisse entrevoir des matchs futurs déments !

Les nouveaux personnages, qu’ils soient « footballeurs » ou dans l’entourage de nos joueurs ont tous ce petit plus qu’on attend habituellement sans forcément le trouver. Leur chara-design est souvent surprenant mais ce sont surtout leurs facultés hors-normes qui devraient nous en mettre plein la vue dans les tomes à venir.

Avec un troisième volume de transition, Head Trick débute ce qui semble être l’arc principal de la série et même si la suite devrait tout d’abord se concentrer sur un entrainement que l’on pressent « à part », on l’attend de pied ferme. Toujours aussi bon ! 

8/10

La critique sur Manga Sanctuary

Auteure : Mari Yamazaki

Nombre de volumes parus au Japon : 4 (en cours)

Date de sortie du volume en France : 14/03/2012

Synopsis : Dans le second tome qui sortira en France concomitamment au premier, les aventures thermales de Lucius se poursuivent sur les chapeaux de roue. Si l’humour est toujours aussi présent (un orgueilleux citoyen romain pris pour un dieu japonais de la fertilité suite à un malentendu, puis enfermé dans l’enclos aux crocodiles d’un parc d’attractions, ou encore terrifié mais excité par sa première glissade sur un toboggan aquatique), notre architecte semble être de plus en plus dépassé par les événements. Devenir un proche de l’empereur, s’est s’attirer l’inimitié de gens puissants… Lucius va-t-il se retrouver au centre d’un complot politique ?

Critique : Les aventures aquatiques de Lucius se poursuivent dans ce second volume de Thermae Romae où, si le schéma est toujours identique, le lecteur voit une évolution dans le contenu.

En effet, dans le premier tome, Lucius se retrouvait chargé d'une mission, était envoyé dans le futur où il puisait son inspiration et revenait dans la Rome antique mettre en application ce qu'il avait découvert. Léger changement ici, où ce n'est pas forcément une inspiration dans la construction de thermes qu'il va ramener de son voyage temporel. Il s'agira dans ce tome de leçons sur sa vie privée, sur les conséquences de ses créations, sur les règles de bonnes conduites dans les bains à destination d'étrangers... Bref, s'il n'y a pas de changement catégorique, un schéma toujours répétitif, on modifie tout de même quelques modalités et c'est plutôt une bonne chose.

Aux pérégrinations de Lucius viennent se greffer d'autres sujets de fond : la succession d'Hadrien à la tête de l'Empire Romain et un début de tension pesant sur Lucius de la part d'un étrange personnage apparaissant en fin de volume... D'autres thèmes sont abordés dans ce second opus, avec notamment une place importante accordée aux divinités romaines, que ce soit dans le premier chapitre (assez étrange au demeurant - divergences culturelles sans doute) ou plus loin. Les diverses histoires narrées par Mari Yamazaki ne sont pas toutes passionnantes et un léger ennui se dégage parfois de la lecture. 

La qualité d'édition est toujours au rendez-vous et le travail fourni par Casterman est fortement appréciable, avec toujours les petites apartés inter-chapitres, un petit teaser pour le volume 3 et une biographie de l'auteure, comme Casterman nous a habitué sur ses autres séries de son catalogue. Graphiquement, le trait de la mangaka est tout sauf commun et dégage énormément de personnalité. La représentation des romains et de leur vie est toujours parfaite, les décors évocateurs et l'immersion totale.

Si on aimerait plus de fantaisie et de variété dans le scénario, Thermae Romae demeure l'une des excellentes surprises de ce début d'année et reste fortement recommandable. Espérons que l'évènement de fin de tome soit suivi de rebondissements bien sentis afin que la magie continue d'opérer.

7/10

Auteur : Masayuki Takano

Nombre de volumes parus au Japon : 7 (en cours)

Date de sortie du volume en France : 22/03/2012

Synopsis :  Londres, quelques années plus tôt. Kuroe fait la rencontre d’une Misaki encore humaine, ballottée entre les forces qui s’affrontent : Lady, mystérieuse influence dans la vie de Kuroe, Jessie, chasseuse de vampires alliée à Scotland Yard, et Karedowulf, ancien membre de l’Insigrad Sparda. Voici comment tout a commencé… Le grand retour de Blood Alone dans une toute nouvelle édition agrémentée de couvertures inédites et de chapitres bonus !

Critique : On change d'ambiance avec ce 4ème volume de Blood Alone. Masayuki Takano met de côté les scènes de vie quotidiennes de notre joli couple et nous invite à découvrir le passé de nos héros...

Misaki est chargé par Kuroe de s'occuper d'un petit garçon au caractère bien trempé le temps qu'il retrouve la maman de ce dernier. Et lorsque que Misaki lui parle des problèmes qu'elle rencontre avec le petit, la jeune homme se remémore sa rencontre avec le petite vampire... Masayuki Takano nous narre donc le passé de nos personnages et introduit de nouveaux protagonistes. On apprend donc comment Kuroe a rencontré Misaki, ce qu'il faisait à ce moment-là, avec qui... Bref, beaucoup de choses nous sont révélées tout en en gardant encore certaines secrètes. La lecture est donc rapide, fluide et captivante et nous confirme bien que Blood Alone n'est pas une série de vampires comme les autres.

Côté édition, pas de chapitre bonus dans ce volume (en tout cas, rien de visible pour le lecteur découvrant la série contrairement aux 3 volumes précédents) et un travail toujours impeccable de la part de Ki-oon. Un vrai plaisir de lire dans de telles conditions. 

Voilà donc un très bon tome de Blood Alone, auquel il manque peut-être la touche de tension supplémentaire pour en faire un excellent volume. Difficile de savoir ce que la suite nous réserve mais on la lire avec un plaisir non dissimulé.

8/10

La critique sur Manga-Sanctuary

Ce n'est pas parce que la France a changé de président qu'il faut que les bonnes habitudes se perdent ! Place donc au top et au flop de cette semaine, marqué par le début de la relecture du cultissime Slam Dunk mais aussi par une bonne dizaine d'autres titres, avec assez peu de grosses déceptions dans le tas.

Côté flop, ce sera plus une déception qui sera "à l'honneur" qu'une lecture réellement dénouée de qualités. Après un premier volume prometteur et une précédente série plutôt très bonne, Junya Inoue nous offre un second volume de Btooom! nettement plus contrasté, avec quelques choix discutables.

Côté top, c'est un coup de coeur qui se poursuit avec une petite boule de poils véritablement attachante et toujours aussi craquante. Je parle bien sûr de Chi, une vie de chat :

Auteur : Touya Mikanagi

Nombre de volumes parus au Japon :

Date de sortie du volume en France : 26/04/2012

Synopsis : Nai et Gareki accompagnent la première section au lac abrasé de Wind, théâtre depuis quelque temps de morts inexpliquées. Ils découvrent qu’un des animaux de la réserve s’est transformé en chimère après s’être fait injecter une drogue inconnue. Or, l’homme qui a fourni cette substance se serait présenté comme un subordonné du Dr Akari… Y aurait-il un traître au sein de la tour de recherche ?

Critique : Karneval clôt le mois d'avril chez Ki-oon avec malheureusement un volume qui ne relève pas la production mensuelle de l'éditeur...

La grande force de Karneval, c'est sans aucun doute ce graphisme léché et moderne, assez commun de nos jours mais très efficace. Touya Mikanagi est d'ailleurs très forte dans ce domaine avec notamment une première page couleur de toute beauté. Par contre, l'utilisation de SD par moments dans le récit avec des mains pointues ne sont pas du plus bel effet... Des passages somme toute rares et qui ne devraient pas gêner les jeunes filles en fleurs qui bavent d'envie devant le harem qui leur est proposé dans cette série. Parce qu'il s'agit bien là du seul intérêt du titre : des personnages masculins charmants pour les demoiselles, des costumes classes, des personnages tous choupis (Nai en tête, épaulé par Yanari dans ce tome) et très "kawai"... Bref, une série pour filles qui s'assume totalement.

Mais hormis ce côté graphique, certes important mais clairement non primordial quant à la qualité d'un titre, le scénario de Karneval fonctionne en yo-yo. On quitte ainsi la trame principale, avec la recherche de Karoku par Nai et celle des Vargas et leur créateur par Circus, pour se lancer dans une longue séance shopping suivie d'une exploration d'une ville pour faire plaisir à un gentil gamin croisé par hasard. Le tout est plat, sans grand intérêt et fondamentalement assez inutile. Seule la fin du volume, avec un retour à la "vraie" histoire, rend ce volume intéressant et surtout le conclut d'une manière suffisamment intrigante pour donner une légère envie d'en apprendre plus et de voir où les derniers évènements vont mener nos héros. Mais c'est aussi peu pour justifier l'achat de la série, à moins que l'on succombe aux charmes des personnages...

Orienté totalement pour satisfaire un public féminin amateur de beaux messieurs et de gamins kawai, Karneval est pour le moment bon dans la forme et très faible dans le fond. Celles se retrouvant dans la cible seront aux anges, les autres risquent d'avoir de plus en plus de mal à terminer la lecture d'un volume...

4/10

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